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Agression 70 : le collectif du 22 novembre et le PDG-RDA commémore la journée

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Cela fait ce mardi 22 Novembre, 52 ans que la République de Guinée fut agressée par les portugais. Pour rappeler l’histoire sur cette triste journée, le collectif du 22 Novembre 1970 a organisé une conférence de presse ce mardi aux cases Belle-vue, siège du PDG-RDA.

Pour cette formation politique du camarade Ahmed Sékou Touré, ancien président de la Guinée, commémorer la date du 22 novembre 1970 est une chose à la fois facile et difficile. Car, pour elle, la conscience d’une chose rend facile son exploration, sa compréhension et sa maitrise.

Dans son discours de circonstance, le secrétaire par intérim affirme que : « dans la compréhension du PDG-RDA, toute vérité fondamentale est comme un isotope, un substrat révolutionnaire objectif vitale créateur et source de bonheur contrairement au mensonge dévastateur de l’âme, de la culture de la conscience du bonheur de l’homme et par conséquent de la société.
Le PDG-RDA affirme et réaffirme que le Peuple est le référentiel suprême et qu’en vérité le patriotisme est son ADN et que la société est construite à l’image de l’homme comme un tout indivisible inconnu mais juste connaissable à travers ses archétypes c’est-à-dire ses dirigeants consciencieux et fidèles capables d’assurer la continuité de sa qualification continue et de son rayonnement. Ahmed Sékou Touré en est un, issu d’une famille que le colonialisme a voulue et veut toujours éteindre mais que le Peuple garde et gardera toujours parce qu’il ne peut ignorer une partie si potentielle et si authentique de lui-même pour avoir conduit la démocratie populaire véritable au stade du Parti-Etat, le Peuple l’a érigé Serviteur et Responsable Suprême de la Révolution, incarnation de sa conscience, de son affectivité, de son instinct grégaire et de sa volonté de vivre digne libre et prospère, ouvert sur l’Afrique et le monde », a dit Oyé Béavogui.

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Devant de nombreux participants, le camarade Oyé a, dans une communication sans langue de bois, insinué que l’unique objectif de cette agression perpétrée par les portugais était de renverser le Parti et le gouvernement guinéen.

« Le 22 novembre 1970 est sans nul doute un des instants décisifs pour la République de Guinée.
Agressé à ses frontières maritimes, terrestres, aériennes par les hordes de mercenaires appuyés par des bateaux, des avions, des vedettes de guerres, qui ont véritablement envahit la capitale guinéenne Conakry, les régions de Gaoual et de Koundara, préparés des largages de parachutistes dans l’unique objectif de renverser le Parti et le gouvernement guinéen, la capture, l’humiliation et la mort de son éternel leader bien-aimé Ahmed Sékou Touré.
L’armada imperialo-colonialiste portugais, français, allemand, israéliens et autres a profité des jours les plus difficiles de la fin du mois de ramadan pour perpétrer son agression crapuleuse contre le Peuple croyant de Guinée.
Le port autonome de Conakry, la centrale électrique de Tombo, les camps militaires dont surtout le camp Boiro, la RTG et d’autres points stratégiques de la capitale furent pris sous leurs feux nourris et meurtriers ».

Plus loin, il rajoute que :  « des victimes égorgées, fusillés à bouts portant, déchiquetés par les grenades jonchaient partout çà et là le long des rues de Conakry.
Au camp Boiro les prisonniers libérés dansèrent de joie. Un des traitres de la patrie chargés de veiller sur le Président Ahmed Sékou Touré avait choisi de l’accompagner à son domicile de Bellevue.
Il ne le quitta que quand il le vit en pyjama s’apprêtant de se coucher, quelques instants après son départ des salves de canon de longue portée tirées de bateaux stationnés aux larges s’abattaient sur les cases présidentielles qui furent pulvérisées.
Un commanditaire de la soldatesque annonça alors à la presse internationale que « le coq est cuit »
Mais ce coq dont il parlait n’était pas là où il le croyait car dès après le départ du traitre, il s’était rhabillé et avait aussitôt quitté la résidence de Bellevue pour un lieu sûr.

Le matin du 22 novembre 1970 vers 9h dès son appel à la nation, la riposte du Peuple s’organisa ; partout on distribuait des armes au Peuple.
Les étudiants de l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry appuyé d’un seul blindé prirent d’assaut le camp boiro ; des forces armées venant de kindia et d’ailleurs délogèrent les mercenaires de tous les points stratégiques de la capitale.
Harcelés de toute part, les plus féroces d’entre eux furent tuées avec parmi eux des dizaines de tireurs d’élites. Ceux qui n’avaient pu fuir par bateau furent capturés ou lapidé par la population.
Malgré leur déguisement dans les tenues de l’armée guinéenne, ils furent reconnus par le Peuple vigilant de Conakry, beaucoup d’entre eux ne parlaient pas les langues du pays et ne savaient où aller dans la débâcle. Même après avoir saboté la centrale électrique de Tombo et plongé la ville dans les ténèbres, ils passèrent à côté des bâtiments de la Présidence de la République dont tous les feux pourtant étaient allumés.
Conduits partout par Allah le tout puissant et miséricordieux, accouru au secours de son Peuple adorateur et de sa révolution, ils furent à la merci du Peuple agressé, la soldatesque imperialo-portugaise à Conakry mit son plan à exécution, larguer des parachutistes dans les gouvernorats, pour créer la diversion et attaquer les frontières dont Gaoual et Koundara au 3ème jour de l’agression.
La milice nationale, tous les responsables politiques et administratifs et la population spontanément se sont dirigés vers les points chauds. Un feu nourrit ininterrompu les accueillit avec détermination et mis fin au carnage des populations paisibles frontalières surprises et désarmées.
L’Afrique entière unanimement condamna l’agression et proclama le 22 novembre comme journée de la libération de l’Afrique et invita tous les pays à rendre à la Guinée ceux qui l’avaient agressé vu la détermination de la Guinée à user de son droit de poursuite…. ».

A en croire l’honorable Oyé Béavogui, quand les Nations Unies à l’époque ont demandé à l’agresseur de dédommager la Guinée, le Bureau Politique National du PDG-RDA par la voix de son leader, le Président Ahmed Sékou Touré réitéra une aide soutenue et décisive pour la libération de tous les pays en lutte contre le colonialisme portugais et européen en mettant un accent particulier contre l’apartheid en Afrique du Sud.

A rappelé que le bilan de l’agression 70 s’éleva à plus de 500 victimes du côté guinéens.

Abdoul Karim Touré pour avenirguinee.org
624722815

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