Ansoumane Adios appelle les leaders politiques à recevoir les facilitatrices : ’’ il faut essayer les femmes’’

Dès après leur désignation par le premier ministre, les facilitatrices ont été aussitôt rejetées par les coalitions politiques ANAD, Rpg-arc-en-ciel, CORED et FNDC politique. Ces dernières dénoncent le fait qu’elles n’aient pas été associées ni consultées par le chef du gouvernement pour la désignation de ces trois facilitatrices.
Par contre, l’APAV, 2AD et plusieurs coalitions ont ouvert leurs portes à ces porteuses de messages, en prélude au cadre de dialogue décrété par le président de la transition, colonel Mamadi Doumbouya.
Interrogé par avenirguinee.org, le président du parti ‘’Alliance pour le Développement dans la Continuité’’ (ADC) Ansoumane Adios Condé, a livré sa lecture relative à cette démarche des facilitatrices.

« Moi, j’apprécie beaucoup les facilitatrices qui sont nos mamans ; c’est aussi du nouveau. Ce travail a toujours été géré par les hommes. Il est temps pour nous d’essayer les femmes. Moi, j’ai une confiance aveugle aux femmes ; ces femmes sont des femmes qui sont pétries de talent. Elles ont géré leurs histoires, elles vont être responsables devant l’histoire de notre pays.
Tous ces politiciens doivent accepter de rester derrière ces femmes-là. Nous avons toujours fait recours au monde extérieur pour régler le problème interne. Par contre, la Guinée a des hommes valables, a des femmes valables ; essayons nos mamans. Donc, aujourd’hui, on demande au tour de la table que les uns et les autres acceptent de rejoindre l’équipe qui est en train de travailler sur ce dialogue-là », a-t-il dit.
Par ailleurs, il s’est exprimé sur la convocation et mise sous contrôle judiciaire des leaders politiques. Notre interlocuteur, dans sa prise de parole, a invité ces derniers à respecter la loi.
« Donc, on doit toujours travailler dans le sens de la responsabilité. C’est important que la manifestation soit un droit, mais aussi ce droit là a des limites. Lorsque ces limites-là sont débordées, je pense qu’on le sait, il y a des comportements qui ne sont pas certainement appréciés. Et quand c’est fait, tout de suite la loi est là aussi pour justifier, pour essayer de mettre les gens sur le droit du chemin pour dire ‘’écouter, vous partez loin ; la loi vous autorise jusqu’à tel point’. Dépasser ce point, vous aurez à faire en ce moment à la loi ». Donc, je crois que si la justice a demandé ces gens aujourd’hui de répondre à des choses qui ont été commises par eux, je crois que la bonne manière c’est de répondre à ces invitations-là ».
Ibrahima Sory Camara pour avenirguineee.org
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