Bisbilles au sein du secteur minier : l’Union Nationale des Jeunes Orpailleurs de Guinée accuse le bureau…

Samedi dernier, les responsables de l’Union Nationale des Jeunes Orpailleurs de Guinée ( UNAJOG) ont animé une conférence de presse à la maison commune des journalistes. Le thème de la rencontre avec les médias était  » la problématique qui assaille le secteur de l’orpaillage en Guinée » Il était question pour ce nouveau bureau dirigé par Mory Traoré et le vice-président de faire la lumière sur la situation qui prévaut actuellement entre ces deux structures dont une est dirigée par Tidiane Koita.

Dans sa prise de parole, le président de ce bureau Mory Traoré a révélé que l’ancien bureau est en train de mettre en place une manœuvre pour les dissuader.

 » Bientôt nous allons partir vers une élection parce que le mandat du bureau national va finir bientôt.  Et, depuis 2 ans, les bureaux qui sont dans les préfectures, leurs mandats sont complètement terminés. Mais, nous à notre fort étonnement, avant-hier, on a reçu une circulaire venant de l’intérieur du pays disant qu »il y a une élection qui doit être organisée à la fin de ce mois dans ces préfectures, voilà le problème qui est là. Parce que, quand vous regardez les statuts de notre association, il définit de façon claire les modalités de l’élection et comment l’élection doit se passer.  Au delà,  dès que nous avons mis en place ce mouvement, on a été appelé par le ministre par l’intermédiaire de son directeur BNE bureau  national d’expertise. Il nous a entendus parce qu’on lui avait adressé un mémo. Dans ce mémo,  il a dit qu’après, il va faire asseoir  tous les orpailleurs de Conakry qui sont là. Donc,  on a été tous appelés à une réunion de concertation. Au cours de cette rencontre, le directeur a martelé de façons  sans équivoque qu’à chaque fois qu’ il ya un problème, ou à chaque fois qu’ il y a une décision doit être prise par l’ancien bureau, il faut que nous nous concertons parce qu’ils ont compris que le bureau effectivement ne fonctionnait pas », a-t-il dit.

Et de poursuivre, » Maintenant, comment se fait-il qu’ils peuvent décider sans nous consulter. Et pourtant ils savent que nous sommes leur concurrent. Ils savent que quand il y a une élection aujourd’hui,  qu’il ya même pas de débat,  donc ils ont mis en place une machine  pour faire en sorte qu’ils puissent au moins tripatouiller  l’élection qu’ils  vont organiser.  Chose qu’on n’a pas acceptée parce que le recensement même qui a été mis en place par le gouvernement pose beaucoup de problèmes. Le premier problème, … c’était la distribution massive des fiches de recensement . Cela veut dire que quand ils viennent  dans une localité, après le recensement,  ils laissent 50 fiches ou 100 fiches ou voir même 500 fiches pour dire qu’au cas où il y a des retardataires qui vont venir, vous allez les enrôlés ».

Ibrahima Sory Camara pour avenirguinee.org
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