Ouverte le 07 décembre dernier, la COP15 sur la biodiversité se poursuit au palais des Congrès de Montréal, splendide ville du Canada. Présidé cette année par la Chine, l’événement connaît la présence de 190 pays du monde. C’est aussi un rendez-vous des organisations internationales évoluant dans le domaine de l’environnement. Entre autres l’Observatoire du Sahara et du SAHEL qui « est une organisation internationale à vocation africaine ».
Mme Ndeye Fatou Mar, coordinatrice du département Terre, souligne les domaines d’intervention de l’OSS.
« Nous intervenons dans le domaine de la gestion des ressources naturelles. On appuie les pays africains dans leurs gestions de leurs ressources naturelles », a-t-elle dit à avenirguinee. « Parce que », poursuit-elle, « comme vous le savez, l’Afrique est un continent très riche en diversité biologique avec beaucoup de danger de nuire sa population, mais aussi d’avoir des sources, des moyens de subsistance pour sa population grandissante. Et pour cela, il faut que l’Afrique compte sur sa ressource principale qui est sa jeunesse, mais aussi sa ressource naturelle. Et donc, le rôle de l’OSS, c’est de mobiliser et développer les outils pour la préservation de ces ressources… ».
Sur la particularité de l’OSS, Mm Ndiaye laisse entendre que : « c’est de pouvoir travailler à la fois au niveau national et régional. La particularité, c’est qu’on intervient partout. Vous prenez une thématique qui concerne la région du Maghreb, les pays d’Afrique de l’Ouest, l’OSS intervient », a-t-elle déclaré.
Ce n’est pas tout, à en croire notre interlocutrice, « l’OSS a des programmes avec l’union africaine qui interviennent dans les pays du nord. Vous avez des programmes aussi sur l’Afrique de l’Ouest, on intervient tout en prenant en compte des partenariats du comité inter-Etats contre la désertification au SAHEL et qui est aussi membre de notre d’administration. Vous prenez l’Afrique de l’est, l’OSS a des projets là-bas et nous y travaillons. On est à vocation africaine. On est unique dans ce sens-là de pouvoir intervenir au niveau des pays, mais aussi le sens de cette régionalité ».
Selon Ghazi Gader, chef de projet senior-Afrique de l’Ouest et du nord, il y a un nombre important de projets de l’OSS en cours de développement.
« Etant une agence accréditée auprès du fond d’adaptation et du fond vert pour le climat. Avec ce statut d’identité accréditée, nous avons travaillé avec des pays membres pour mobiliser la finance climatique. Au jour d’aujourd’hui, nous avons 6 projets qui sont en phase de mise en œuvre et il y a beaucoup de projets qui sont en cours de développement », confie cet expert en Environnement et changement climatique à notre rédaction. Ainsi, il mentionne que « C’est une opportunité pour les pays membres de pouvoir mobiliser de l’argent et de mettre en œuvre des projets qui sont d’intérêt pour des communautés essentiellement pour améliorer la résilience des communautés locales les plus vulnérables au niveau des pays. Nous travaillons pour mobiliser de l’argent pour différents pays dans un seul projet ».
Il est à noter que l’OSS compte 26 pays membres africains. Au-delà, l’organisation intervient dans d’autres nations pour appuyer et mobiliser sur les volets techniques, financiers et scientifiques.
la COP15 sur la biodiversité
Mohamed Cissé, envoyé spécial à Montréal (Canada) pour avenirguinee.org
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