Le drame s’est passé dans un hôtel de Conakry, capitale guinéenne. Au quartier Dabondy, commune de Matoto, une fille du nom de Fatoumata Diallo a trouvé la mort alors qu’elle partait se baigner à la piscine en compagnie de ses copines. L’affaire qui enflamme la toile est au centre de toutes les discussions.

Ce vendredi, 02 décembre, avenirguinee.org a interrogé le père de la défunte. Mamadou Tidiane Diallo est revenu sur les circonstances dans lesquelles il a appris le décès de sa fille qui était au lycée.
« Ma fille s’appelle Fatoumata Noumou Diallo, elle est ma 3ème fille, elle fait la terminale au lycée Matam. Hier, elle a été invitée par une de ses copines qui s’appelle Tenin Cherif pour partir à la piscine, parce que celle-là doit se marier le dimanche. Elles sont donc sorties vers 15h. C’est aux environs de 17h qu’on nous appelle pour dire que ma fille a des problèmes, qu’elles sont au commissariat. Quand on m’a dit cela, j’ai dit d’accord, moi le problème de commissariat je ne m’en mêle pas. Ma femme est venue, on lui a dit que ‘’non, elles ne sont pas au commissariat, elles sont à l’hôpital’’. Arrivé là-bas, on lui a dit que ma fille est à la morgue », dit-il.
Comment Fatoumata a-t-elle trouvé la mort ? Son père ne croit pas aux témoignages qu’il a reçus.
« Les uns m’ont dit qu’elle s’est bagarrée avec la fille du nom de Tenin qui l’a invitée, sa copine et les autres se sont jetées sur ma fille pour l’assassiner. Par contre, d’autres disent qu’elle s’est noyée. Mais, elle ne peut pas se noyer, parce que c’est une fille qui nage très bien. Elle fréquente l’hôtel Camayenne, la piscine de Plaza Diamond ; hier aussi, elle a nagé deux longueurs de tours dans une piscine. Moi, on ne peut pas me parler de noyade. En plus, on me dit qu’elle était partie sauver sa copine qui se noyait. Il n’y a pas un hôtel avec piscine sans maître-nageur, je n’ai jamais vu cela », a-t-il rétorqué.
Plus loin, il a confié à notre rédaction qu’il va porter plainte contre tous ceux qui sont de près ou de loin associés à cette disparition tragique.
« Tenin, je ne la connaissais pas. Il y a plus d’un an qu’elles ne se parlaient pas. C’est seulement pendant ces deux dernières semaines là qu’elles ont été réconciliées. Mais, c’est Tenin qui est venue chercher ma fille hier à la maison pour aller à la piscine.
Je vais porter plainte parce que c’est un assassinat, je ne pardonnerai pas, la justice fera son travail. Parce que jusqu’à l’heure où nous sommes, aucune d’entre elles n’est d’abord arrêtée ».
A suivre…
Ibrahima Sory Camara pour avenirguinee.org
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