Le président du CNT a procédé ce mardi, 2 février, à l’ouverture du Symposium sur le constitutionnalisme dans un réceptif hôtelier de Conakry. La rencontre a connu la présence des conseillers nationaux, des experts nationaux et internationaux, des partenaires, mais aussi du président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya.
Dans son discours de circonstance, le chef de l’État a rappelé la nécessité de mettre en place une constitution adaptée aux réalités guinéennes.
« Vous savez très bien qu’une Constitution mal ficelée, nous amène à reprendre. Et, nous ne voulons plus reprendre la transition. Parce que nous savons très bien que nos pays ont besoin de la quiétude, pas que de la période transitoire en permanence. Je voudrais qu’on puisse réfléchir à mettre en place une constitution forte, adaptée à nos besoins », a-t-il dit.
Conformément à ses premiers discours, le colonel Doumbouya a rappelé » qu’il est important que les guinéens puissent récrire leur constitution ». ,
« Comme nous l’avons dit le 5 septembre, qu’il est important que les guinéens puissent récrire leur constitution, qu’elle ne soit pas écrite par une personne faite sur mesure et surtout qu’elle ne soit pas faite sur mesure pour un parti politique ou une personne politique. C’est pourquoi nous avons dit dès le début que nous allons organiser bien sûr la transition, mais qu’on ne fera pas partie de l’après transition. Pour nous, ça c’est clair et ça doit l’être. C’est pourquoi à l’occasion de ce symposium, nous demandons que le mot ou les questions Constitution puissent être mises à plat, réfléchies. Le CNT récrira bien sûr la Constitution mais c’est le peuple de Guinée dans son entièreté qui l’adoptera. Cela est clair pour nous et depuis le début, nous sommes là-dessus. Cette fois, nous allons faire les choses correctement parce qu’il faut faire les choses correctement pour se faire respecter et nous voulons nous faire respecter », a-t-il promis.
Ibrahima Sory Camara pour avenirguinee.org