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Jean Bien Aimé Haba se réjouit de la convocation des leaders politiques

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Le 20 octobre dernier, le FNDC, dissout par les autorités de la transition, a organisé une manifestation politique soldée par des cas de morts, de blessés et de destruction de biens publics et privés.

Après cette manifestation, le procureur près la cour d’appel de Conakry a annoncé des poursuites judiciaires contre les leaders politiques qui ont soutenu cette protestation interdite.

Interrogé par avenirguinee.org, le président de l’Union pour la Démocratie et le Développement (UDD), Jean Bien Aimé Haba s’est exprimé à propos.

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« Ils ont exprimé leur volonté de manifester en disant qu’ils ont soutenu une structure qui n’a plus sa raison d’être. Le FNDC est une structure qui n’a pas sa raison d’exister.  Parce qu’il existait pour défendre la constitution de 2010. Et, cette construction du 2010 a été balayée d’un rêve de la main gauche par le professeur Alpha Condé à travers un référendum auquel le peuple de Guinée a participé d’une manière ou d’une autre », a-t-il dit.

Et de poursuivre, « dès lors que cette constitution n’existe plus et que sur la  nouvelle constitution on avait élu le professeur Alpha Condé et qu’aujourd’hui cette construction aussi a été dissoute par le CNRD, alors pourquoi cette structure va continuer à perturber la paisible population dans sa démarche d’aller vers  la recherche du quotidien ?  Donc, le FNDC n’a qu’à savoir qu’il n’existe pas.  Alors, s’il y a des leaders politiques qui veulent régler des comptes au  CNRD, ils n’ont qu’à dire à leurs militants de sortir de Conakry à Yomou de manifester pour exprimer leurs sentiments par rapport à la mauvaise gestion de la Guinée », a-t-il martelé.

Plus loin, il a trouvé normal l’interpellation de ces leaders politiques.

« Et si ces leaders-là se permettent d’aller à l’encontre de ces processus, mais on doit les interpeller pour leur demander d’expliquer pourquoi ils ont fait ?  Donc, en clair, nous sommes dans une République tant bien même que nous sommes dans une transition. Il faut respecter les lois de la République. C’est exactement important lorsque les autorités disent ‘’ arrêter ça pour telle et telle raison, on doit respecter cela ».

Et de conclure, il a précisé que : « s’ils doivent se manifester, ils doivent aller sous la coupole de leurs partis politiques et non s’incruster dans une structure qui n’existe pas ».

Ibrahima Sory Camara pour avenirguinee.org

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