Justice : vers la rénovation ‘’ complète’’ de la maison centrale de Conakry

Maison centrale de Guinée. Ce jeudi, 15 décembre, le ministre de la justice et des droits de l’homme, Alphonse Charles Wright a rendu visite aux détenus de la maison centrale de Conakry. Le chef du département de la justice y a échangé avec les responsables de l’administration pénitentiaire sur les actions que son département compte réaliser dès la semaine prochaine. Ainsi, il a annoncé le démarrage des travaux de rénovation de cette maison carcérale.
« Nous venons de vous annoncer que le gouvernement guinéen, à travers le département de la justice, M. le président de la transition a pris l’engagement de procéder à la rénovation totale de la maison centrale. Parce qu’il a estimé que les questions de droit de l’homme ont un lien particulier avec les questions de détention », a-t-il annoncé.
Selon le ministre, « cette grande opération n’est pas sens un enjeu sécuritaire, il faudrait que vous soyez très vigilant. Parce qu’il faut d’abord venir vous dire de vous préparer avant que les travaux ne débutent », a-t-il poursuivi.

Déterminé à faire respecter les droits de l’homme dans les maisons de détention du pays, Alphonse Charles a rapporté que : « le président tient à ce que tous les détenus qui sont là, quelle que soit la nature du crime, quel que soit ce qu’on les reproche, que leur droit en tant que détenus doit être respecté ».
Plus loin, l’ex procureur près la cour d’appel de Conakry s’est exprimé sur la fuite des informations sur l’état de santé des détenus. Il a appelé les responsables au sens à la retenue. Aux médias, il les a exhortés à la vérification des informations qui proviennent de la maison centrale.
« 2è chose, c’est par rapport à la façon dont l’information de santé des détenus est distillée dans la presse. J’ai tenu à ce que la presse soit là ce matin parce que la presse est un maillon incontournable en matière d’information. J’ai toujours dit que l’information, quand elle est manipulée, peut être sujet à confusion, à polémique. Comme dire ‘’ tel est gravement malade, on l’a évacué… Je me demande si c’est les gens qui appellent la presse pour faire la surenchère, alors que toute question de santé est d’abord une question d’intimité », déplore le ministre.
A suivre !
Ibrahima Sory Camara pour avenirguinee.org