Kouyaté appelle ses pairs politiques à dialoguer avec la junte ‘’ pour une transition apaisée’’

Fraichement revenu de l’étranger, le président du Parti de l’Espoir Pour le Développement National (PEDN) a animé l’assemblée générale de son parti à Conakry. Lansana Kouyaté, devant ses nombreux militants ce samedi à Ratoma, a d’abord tenu à faire un bref compte-rendu de sa mission dans certains pays d’Afrique.

Post Content

« Je voudrais vous dire que j’ai été au service du parti, j’ai été pour répondre à un devoir, devoir qui a été promis de longue date pour rendre visite à nos bureaux des conseils fédéraux du Togo, du Ghana, du Bénin. Et, avant cela, on a eu la Côte d’Ivoire. Je pu vous dire que vos frères, sœurs et amis de ces pays ont répondu massivement ‘’oui’’ au parti du PEDN, votre parti », a-t-il dit devant hommes et femmes acquis à sa cause.

Poursuivant, il a rassuré avoir transmis les messages du parti aux fédérations installées dans ces pays.

« Soyez sûrs qu’en votre nom, j’ai su leur transmettre les messages qu’il fallait : messages de l’unité, de l’idéal, un idéal fort sans lequel la Guinée ne se tirera pas à bon compte.  Le PEDN dit ‘’oui’’ au progrès, ‘’oui’’ à la paix, ‘’oui’’ à la sérénité pour que les problèmes qui sont contagieux à la situation actuelle soient résorbés. Et, ça ne s’arrête pas à une génération, nous voulons que ce message soit éternel dans la vie de ce parti qui n’a que 13 ans qu’on a fêtés ici dans une allégresse indescriptible ».

Plus loin, il a laissé entendre que : « Ceux qui doutent que la Guinée va se relever, ils n’ont qu’à se dire que la Guinée se relèvera ; ceux qui disent et qui pensent que l’Afrique a des empêchements d’aller d’avant, ils se trompent ; l’Afrique bougera. Mais, cela ne peut être fait que par des hommes, des femmes, des jeunes qui se donnent les mains, qui croient à leurs destins… ».

Avant de conclure, l’ancien premier ministre s’est exprimé sur le dialogue politique qui peine à réunir les acteurs autour de la table. Il a invité ceux qui sont retissent à répondre à cette main tendue des autorités de la transition.

« Il faut arrêter ça, il faut arrêter et aller au dialogue ; ce dialogue que certains suspectent, il n’y a pas d’arrière-pensée. Venons au dialogue, disons les vérités aux uns et aux autres pour que le peuple s’en sorte.

Je lance un appel à ceux de nos frères qui ne sont pas là, qui boudent pour une raison ou une autre,  de venir pour qu’ensemble, nous posons notre voix pour que la transition soit apaisée, pour que la transition soit plus raisonnable possible en adéquation avec ce que les Nations Unies l’UA, la CEDEAO exigent ».

Ibrahima Sory Camara pour avenirguinee.org

621269981