La CGE-Guinée tient son AG “ ça nous permet de mettre les premiers jalons (Habib Hann)

Par Mohamed Cisse On Fév 5, 2023

Le jeudi, 02 février 2023, les membres de la Confédération Générale des Entreprises de Guinée(CGE-GUI) ont tenu leur première Assemblée générale depuis l’unification du patronat Guinéen. Pour cette première rencontre des acteurs économiques de notre pays, qui a eu lieu dans un réceptif hôtelier de la place, il a été question de voter le budget de fonctionnement qui s’élève à sept milliards de Francs guinéens. De définir le montant de la cotisation annuelle des membre de la CGE-GUI et de déterminer un plan d’action pour 2023.

Dans sa prise de parole, le président de la Confédérationdes Générale des Entreprises de Guinée(CGE-GUI), chargé à l’international et PDG du Groupe « GUICOPRES », Kerfalla Person Camara, a d’abord déclaré que tous les opérateurs économiques de la Guinée sont membres de la CGE-GUI avant de remercier ses collègues president de la CGE-GUI, les opérateurs économiques qui ont effectué le déplacement pour venir assister à cette première Assemblée Générale du patronat unique appelé la CGE-GUI (Confédération Guinéenne des Entreprises de Guinée). »

Ce patronat unique est le résultat de plusieurs mois de travaux qu’on a effectué entre nous, plusieurs rencontres et plusieurs négociations.Donc, à partir d’aujourd’hui, nous avons un élément que nous allons présenter au Gouvernement Guinéen et à M.le président de la république, l’élément qui représente tout le secteur privé Guinéen.La CGE-GUI, est pour le secteur économique Guinéen comment sont les Nations unies pour le monde entier; C’est à dire toutes les Entreprises qui évoluent sur le sol Guinéen ne peuvent appartenir à cette organisation qu’on appelle la CGE-GUI », a expliqué le vice-président de la CGE-GUI.

Interrogé, le vice-président chargé de Gouvernance et du développement, El Hadj Mohamed Habib Hann, a mentionné que la tenue de cette rencontre de la CGE-GUI est une bonne chose. Avant de rappeler les avantages de la rencontre. » Ça nous a permis de mettre les premiers jalons d’une structure patronale unie dans une vision de développement.Je pense que cette rencontre a permis la mise en place d’un Conseil élargi qui dans un premier temps a une composante de cinquante (50) membres, mais nous avons l’ambition de rapprocher toutes les grandes faîtières , des grandes entreprises, que nous puissions remplir cette première composante.Ça permis d’avoir un budget de fonctionnement et un plan d’action.Elle a également permis d’avoir une vision collégiale qui va dans le sens de la défense des intérêts des entreprises Guinéennes, c’est l’essentiel de cette mise en place », a affirmé El Hadj Mohamed Habib Hann, vice-président de la CGE-GUI, chargé de la Gouvernance et du développement.

Sur la question du montant de la cotisation qui est fixé à 100 millions de francs guinéens, le vice-président de la CGE-GUI, a souligné : » Lorsqu’on voit les ambitions du patronat Guinéen, on voit la composante existante, une cotisation de 100 millions de francs Guinéens, ce n’est qu’un jet qui doit permettre tout un chacun de contribuer même peut être plus.Nous sommes dans un pays aujourd’hui où le patronat n’a jamais réellement fonctionné.Les structures ne sont pas encore opérationnelles et on ne mène pas d’activités socio-professionnelles dans le contexte qu’il faut. Il y a beaucoup d’activités qui vont se tenir.La cotisations de 100 millions de francs n’est qu’un début.

Si vous voyez les besoins qu’on a dans la propulsion que nous ambitionons pour le patronat, vous trouverez qu’un homme d’affaires qui a la même vision allait contribuer dix fois.Mais, lorsqu’on se retrouve dans la coquille d’un patron, un seul peut de sa propre initiative même payer la cotisation de tout le monde.Pour pouvoir magnifier à la volonté, et indiquer au chef de l’État, au gouvernement et à la population que nous allons vers une synergie de développement et les contributions ne sont pas comme des petits morceaux de cacowette pour remplir les poches. La contribution doit être effective, et cette contribution est sans calcul.À la longue, qu’on va propulser pour mettre en place des structures devant permettre d’avoir des sources assez importantes et des recettes qui permettront de développer le programme d’action du patronat » a -t-il souligné.

Sylla Ibrahima Kalil