Le développement de la Guinée dépend des guinéens (Par le journaliste Souleymane Kato Camara)

Notre malchance à mon avis c’est d’être un peuple aussi faible , qui ne pense qu’à prier et à attendre les miracles qui tomberont du ciel au lieu d’agir et de penser au bonheur de tout le peuple.

Si nous n’avons pas d’eau , d’électricité , de route , d’écoles , d’hôpitaux , d’emploi , de logement …etc c’est parce que nous l’avons voulu.
Nous ne nous aimons pas et nous nous traitons comme des esclaves en Libye.

Nous sommes incapables de demander les solutions à nos dirigeants..
Nous sombrons dans le culte de personnalité.
Tu ne peux pas chier dans tes toilettes et quand ça dégage ,ou quand ça s’infecte
tu accuses le maçon de n’avoir pas lavé ! Il a fait son boulot !
à toi de faire le tien .

En effet, le guinéen pense qu’il n’y a pas d’effort à faire parce que tout est la volonté de Dieu.
Il est temps de revenir à l’UNITÉ et au PATRIOTISME. Cessons de rechercher les responsabilités de notre échec chez les uns et les autres.

Si nous continuons à rêver des politiciens qui vont tomber du ciel et nous aimer plus que nous même ou des politiciens qui vont transformer notre pays et le développer pendant que nous sommes des passifs émotifs, je vous rassure que nous nous réveilleront et rien n’aurait changé.
Nous ne changeons pas et nous comptons sur le changement ?
C’est la sorcellerie !
Venir parler du président quand on est incapable d’exiger les résultats chez le simple maire de sa commune est une grosse sorcellerie.
Soit nous changeons pour mériter le changement soit nous nous taisons.
Arrêtons d’entretenir le vol et le pillage dans notre pays. La population doit sortir des bars, et des salles de jeux pour exiger les résultats et suivre le fonctionnement des institutions et s’opposer à la déportation des ressources.

Si nous commençons à nous aimer , à aimer notre pays , on serait déjà mentalement développé ensuite le développement physique va suivre.

Je termine en rappelant que personne ne peut resoudre nos problèmes à notre place.

Souleymane Kato Camara, journaliste.