BEPC à Dixinn. Après l’examen d’entrée en 7ème année, les épreuves de BEPC ont été lancées ce vendredi sous la houlette du ministère de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation.
Dans la commune de Dixinn, le lancement des épreuves a connu la présence des ministres de la culture Alpha Soumah (Bil de Sam), de l’agriculture Nagnalen Barry, du commerce Louopou Lamah et du directeur communal de l’éducation de la commune Mamadi Konaté.
Dans cette commune, au centre 1, un total de 437 candidats 225 filles affrontent cet examen.
Au sortir du lancement, ces acteurs ont pris la parole pour livrer leurs sentiments. Ils ont invité le corps enseignant, les forces de l’ordre à œuvrer pour la réussite des examens nationaux, sous l’ère de CNRD
Ministre du commerce, de l’industrie et des petites et moyennes entreprises, Louopou Lamah a livré son constat : << nous avons constaté sur place tous les dispositifs, on a les gendarmes, on a la police et le corps enseignant. Et, nous avons trouvé les élèves prêts, tous autour du mât, nous avons lu vraiment sur leur visage un climat de sérénité. Tout le monde est serein et nous avons transmis à l’ensemble du personnel et aux valeureux candidats les messages d’encouragement, de félicitations et de souhaits de plein succès aux candidats, pour dire que l’éducation est au cœur des préoccupations de la transition. C’est pourquoi tous les moyens ont été mis à disposition du ministre de l’enseignement pré-universitaire pour que ces examens puissent se tenir aujourd’hui dans les meilleures conditions >>, mentionne la ministre.
Poursuivant, << nous avons noté qu’au niveau de la région de Conakry, nous avons plus de 62 000 candidats répartis dans 145 centre et nous avons plus de 1000 filles, ce qui nous réjouit à plus d’un titre, pour dire que le volet genre est intégré maintenant dans tous les secteurs d’activité >>.
Mamadi Konaté, directeur communal de l’éducation, dira à son tour qu’ << à notre niveau, on a pris toutes les dispositions avec l’accompagnement du gouvernement. Vous avez remarqué que tout ce qu’il faut pour que les enfants soient bien évalués est sur le terrain. Il y a la gendarmerie, il y a la police, les enfants sont corrects. Et, c’est deux surveillants par classe, il y a chef de centre, il y a un secrétaire donc on a créé les conditions >>.
Pour finir, << Le mot d’ordre, c’est tolérance zéro. Et, cette année encore, il y a les caméras de surveillance qui sont installées, même le ministre avec son téléphone il peut voir tout ce qui se passe dans les centres ciblés. On a 3011 candidats au niveau de l’enseignement général, 108 au niveau de Franco Arabe, 10217 filles >> précise le DCE.
Alsény Savané pour avenirguinee.org
625-21-04-05
BEPC à Dixinn.