Lansana Kouyaté pas d’accord pour les manifestations

Ce samedi, 12 mars, le Parti de l’Espoir pour le Développement National a tenu son assemblée générale ordinaire à Ratoma. Elle a été présidée par le président de ladite formation politique, en l’occurrence Lansana Kouyaté.
Devant ses nombreux militants, l’ancien premier ministre s’est exprimé sur l’actualité sociopolitique du pays. Il a fait savoir son opposition aux manifestations de rue, comme ont annoncé 58 partis politiques qui réclament un dialogue avec la junte. Par contre, le leader du PEDN souligne que l’instauration d’un cadre de dialogue entre les partis politiques et le CNRD profitera à la réussite de cette transition.
« Il n’y a pas longtemps, vous avez entendu 58 partis politiques qui ont signé un communiqué pour faire certaines revendications et en lançant l’appel en disant qu’au cas où ils ne sont pas entendus, ils ordonnent les marches. La position du PEDN est claire et nette : nous avons dit plus d’une fois que nous souhaitons ardemment que cette transition se passe dans le calme, dans la quiétude pour que la Guinée soit libérée de toutes les pesanteurs qui ont fait que ça n’avance pas », dit-il.

Et d’ajouter : »Donc pour nous, tout ce qui est réclamé, demandé tel que la réunion ou une plateforme de réunion avec le CNRD et avec le gouvernement ; que cela soit mise en place, aucun doute, nous avons l’avons dit plus d’une fois. Nous avons dit qu’on luttera pour ça et c’est la voix de nos militants parce que sans cette concertation au plus haut niveau certes, mais entre les partis politiques et le CNRD, il y aura toujours différents sons de close. L’avantage de ce dialogue, c’est de s’entendre sur des principes, les positions qui seront déclinés à nos militants parce que l’aboutissement c’est vous… », a conclu Lansana Kouyaté, leader du Parti de l’Espoir pour le Développement National.
A travers une déclaration, 58 partis politiques appellent le CNRD à instaurer un cadre de dialogue pour la réussite de la transition. S’ils ne sont pas entendus, ils menacent de descendre dans la rue pour des manifestations.
Ibrahima Sory Camara pour avenirguinee.org
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