Refus de recevoir les facilitatrices : Elhadj Nènè Moussa Maleya regrette l’attitude de ses pairs politiques

Dans le cadre des préparatifs du cadre de dialogue décrété par le président de la transition, des coalitions politiques annoncent leur refus de rencontrer le premier ministre et les trois facilitatrices. Notamment l’ANAD-CORED-RPG AEC-FNDC Politique.
Au cours d’une interview qu’il a récemment accordée à notre rédaction, le président du Parti Guinéen pour la Cohabitation Pacifique et le Développement (PGCD) s’est exprimé à propos. Moussa Maléya Camara a tout simplement regretté cette attitude de ses pairs politiques.
« Je regrette que les facilitatrices aient été humiliées par ceux-là qui ont refusé de les recevoir. Parce que les recevoir ne signifie pas accepter qu’elles vont te proposer, nous sommes entre nous guinéens. Nous nous avons une coalition, on ne les a pas reçues d’abord. Elles ont commencé le travail, mais elles n’ont pas été reçues par tout le monde, y compris nous, mais nous les souhaitons ardemment. Il faut les recevoir, ce sont des guinéens auxquels tout le monde fait confiance » regrette l’écrivain de l’ouvrage » la Guinée est une famille », a-t-il dit.

Dans le même sillage, le président de la Coalition de L’Alliance des Patriotes Guinéens (APAGUI) a mentionné que « Moi, je dis que toute coalition qui n’aurait pas accepté de recevoir les facilitatrices, n’a pas bien fait ; il fallait les recevoir, parlez avec elles, accepter ou rejeter leur proposition. Mais, il ne faut pas être trop catégorique, il ne faut pas faire comme si sans toi rien ne marchera dans ce pays. Ça ne va pas comme ça, il faut tenir compte des autres et savoir que le pays nous appartient à nous tous ».
Et de conclure, il a lancé un message à l’endroit des coalitions politiques réticentes face à ce cadre de dialogue.
« C’est de dire à tous les guinéens de faire beaucoup attention dans nos propos dans nos façons de faire. Dieu a donné la force à la parole, donc, nous devons tous faire attention en causant dans la rue ; il ne faut pas véhiculer les propos qui peuvent allumer le feu. Donc, je souhaite que notre pays progresse, je souhaite la paix pour la Guinée, je souhaite également que notre pays la Guinée soit une famille ».
Ibrahima Sory Camara pour avenirguinee.org 621269981