Stades du 28 sept et GLC de Nongo: révélations et annonces d’un cadre…

Pour des raisons liées au manque d’infrastructures sportives, le Syli de Guinée va jouer de nouveau à l’extérieur, pour le compte de la (5ème) journée des éliminatoires de la CAN 2023. Et, suite à cette situation regrettable, observateurs et amoureux du foot, chacun y va de son commentaire.
Invité dimanche à la radio nationale, dans l’émission  » SPORT Pour Tous « , Mamadi Kourouma, chef du service infrastructures et équipements du ministère des sports, s’est exprimé à cœur ouvert sur le stade 28 septembre, aussi le dossier Général Lansana Conté.

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<< Le cas du 28 septembre, au départ avec l’ancien régime, il y avait une politique de raser complètement le stade, faire sortir un nouveau stade de 40 000 places. Les autorités ont dit non, c’est un patrimoine, il faut le garder. Si vous voulez faire un nouveau stade aller ailleurs. C’est ce qui nous a amené sur le site d’ansoumania de (40.000 places). Avec tout cela, on a gardé l’infrastructure dans le portefeuille. Actuellement, le contrat de la rénovation du stade du 28 septembre est signé avec un partenaire Turc. On attend juste le quota que l’État doit donner et sous peu le stade sera rénové >>, a-t-il annoncé.

À propos du stade du stade Général Lansana Conté de Nongo, il dira que << là-bas, ça été clairement dit. Donc, il faut la rénovation avec trois résolutions. Au mois de juin, c’était entre COCAN et ministère, on est venu évaluer, on a vu ce qu’il faut faire techniquement. Avant la (CAF), une autre mission était composée de l’ACGP et du ministère des sports. On a demandé à l’ACGP d’évaluer le coût. La CAF est venue aussi. Quand vous regardez le rapport, c’est presque la même chose. Et, nous même en tant que mission nationale on est allé au-delà, tous les compartiments sont intéressés >>.

Et de poursuivre, << À la CAF, les terrains sont catégorisés à (4) niveau. Et, vous avez la catégorie 1, 2, 3, et 4. Quand vous avez 1, on vous dit ça c’est pour les compétitions mineurs U-22, U-23, U-16, U-17, CHAN, CAN féminine etc… Mais, catégorie 4 on peut même jouer la coupe du monde. C’est ce que nous voulons faire maintenant. Entre ces catégories de stade, nous sommes entre (1) et (2). Le stade 28 septembre est déjà Out. Il est impraticable >>, a-t-il martelé.

Interrogé sur la solution, afin de pouvoir jouer à la maison, le directeur n’est pas passé du dos de la cuillère. Pour lui,  << Ce qu’il faut faire, c’est l’investissement. Et, la volonté politique est là. Il faut faire l’entretien, il faut faire la maintenance, il faut toujours adopter aux exigences. Donc, c’est ce que nous nous voulons faire, ce qui a fait que nous avons retardé nous voulons mettre la catégorie (4). Ce qui peut nous permettre de jouer maintenant là c’est de faire (3) choses. Premièrement, il faut faire complètement la pelouse y compris son système d’arrosage, et de drainage qui fait évacuer l’eau. Il faut aussi faire l’aménagement externe. Le stade là c’est 24 hectares, surface bâti ça fait (17), les (17) autres il faut l’aménager. La CAF ne veut pas que les gens ont accès aux projectiles. Donc, il faut aménager les 17 hectares, changer les 50 000 chaises. Si nous faisons cela ils peuvent fermer les yeux sur le reste >>.

S’agissant du contrat SAM-GBM, dont le bail avec l’État est de 30 ans, Mamadi Kourouma dira que << La convention avec SAM-GBM, il y a 3 aspects. Les travaux complémentaires, il fallait le faire, c’est le 1er convention. La gestion technique et financière. Mais, l’ouvrage restait comme un patrimoine de l’État, c’est pour cela qu’ un directeur a été nommé au compte du ministère. On avait discuté avant cette crise, on les a rappelé comme c’est un patrimoine de l’État, quand on aura besoin à cause de l’utilité publique on allait le prendre dans le cadre de la CAN 2025 >> a-t-il lâché.

Dans la même lancée << Si je reviens au communiqué du conseil des ministres, y a (3) recommandations. Premièrement, c’était à l’ACGP pour le coût, le second à l’État, finance et budget et au secrétariat général du gouvernement de revoir le contrat. Ce qui est présent c’est de jouer, comme l’ACGP est en train de travailler on verra ce qu’il faut faire. l’État a pris en main, l’autre problème ça on verra après, l’État doit faire face à son rôle régalien pour rendre le stade praticable. Les montants sont dégagés, c’est une question de temps >> conclut Mamadi.

Alsény Savané pour avenirguinee.org
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