Une dizaine de parties civiles disent avoir vu PIVI au stade et dans les pillages à Bambéto et Cosa

L’interrogatoire du colonel Claude PIVI, ministre de la sécurité présidentielle lors du règne du capitaine Moussa Dadis Camara, se poursuit au tribunal de première instance de Dixinn, délocalisé dans la cour d’appel de Conakry. Le militaire est renvoyé à la barre pour entre autres des faits de pillages, de meurtre et de tortures le 28 septembre 2009 et les jours qui ont suivi.

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Après la défense, il s’est prêté aux questions du parquet, représentant le ministère public dans cette affaire des évènements déroulés au stade du 28 septembre, qui se sont soldés par des cas de morts, de blessés et de disparus.

Niant sa présence au stade et sa participation aux pillages, PIVI a été mis en face des accusations d’une dizaine de parties civiles dont les témoignages ont été rapportés par le parquet.

« Le parque s’est effectué à vous confondre aux déclarations des parties civiles à cette barre. Pas qu’une, une dizaine de parties civiles qui vous citent avoir vu au stade ; des parties civiles qui vous citent s’être rendu au camp pour les torturer ; les parties civiles qui vous citent avoir vu à Cosa et  Bambéto dans les pillages. Vous niez toutes ces déclarations ? », a posé un procureur. De répondre, l’accusé a rétorqué, « ce que je n’ai pas fait, comment je peux dire que j’ai fait ? Si elles sont là, qu’elles viennent aux confrontations », a-t-il laissé entendre.

En outre, le président du tribunal a décidé de renvoyer l’affaire au 30 novembre 2022.

A suivre…

Fodé Camara pour avenirguinee.org

Colonel Claude PIVI